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Coup de cœur BD « Maya – Tome 1 – Poussière d’étoile »

Caractéristiques de l’album:

Ça commence comme ça:

Maya est une petite fille qui s’interroge sur le monde qui l’entoure en compagnie de son pote Leonardo, un petit garçon taciturne qui se désole de n’avoir encore rien fait de fondamental à l’âge de 8 ans ! Est-ce que Dieu existe ? Pourquoi les végétaux sont-ils sensibles à la musique ? Pourrait-on arrêter de manger les jolies vaches pour se nourrir ? Autant de questions que Maya se pose avec un regard tendre et malicieux. Les promenades aux côtés de son oncle Eugène, chez qui elle vit, sont aussi de belles occasions pour entamer un délicieux dialogue. Avec un répondant désarmant, Maya aborde ici des thèmes de Société qui donnent à réfléchir non sans une bonne dose d’humour !

Ce que nous en pensons:


Maya (Adam Devreux) – Éditions Glénat – 2022

Adam Devreux (aka Adam) s’est fait connaître pour ses talents d’illustrateur dans la célèbre série Game Over. Avec Maya cet artiste touche-à-tout nous revient avec la double casquette de scénariste et de dessinateur. 
Un nouveau statut qui marque aussi un changement de ton radical.
En effet, si les aventures du petit barbare sont légères, l’histoire de Maya, elle, oscille entre poésie, humour et réflexions métaphysiques.  

Adam ne se contente pas de nous proposer des gags sur une ou plusieurs planches. Dans Poussière d’étoiles il développe de véritables argumentaires avec thèses et antithèses. 
Ainsi, l’auteur n’impose pas ses points de vue. Qu’il parle de Dieu, du véganisme ou de la conscience supposée des plantes, il laisse ses lecteurs se faire leurs propres opinions. 
Le tout est saupoudré d’un humour fin et d’une poésie qui invitent à la rêverie. 
Même s’ils sont très intelligents, Maya et son ami Léonardo n’en restent pas moins des enfants qui voient le monde à leur manière. 


Maya (Adam Devreux) – Éditions Glénat – 2022

Maya (Adam Devreux) – Éditions Glénat – 2022

Enfin, le fait que Maya soit élevé par son oncle Eugène n’est pas anodin. L’histoire de la fillette apportant encore plus d’humanité au récit. Entendons-nous bien, Adam ne fait pas dans le larmoyant, cependant, il donne du corps à sa petite héroïne expliquant ainsi qu’elle ait pu murir un peu plus vite que les enfants de son âge. 

L’artiste Adam Devreux crée ici la surprise. Avec Maya – Poussière d’étoiles, il nous offre une véritable alternative à des classiques tels que Mafalda ou les Peanuts. Un album plein d’humour, de fantaisie et qui se veut en plus pédagogique. Pour ne rien gâcher, l’auteur nous laisse sur un cliffhanger qui promet une suite tout aussi intelligente et originale que ce premier essai. À lire absolument ! 

Cette chronique a été réalisée à partir d’un album offert par l’attachée de presse des Éditions Glénat

Notre note:
4.5/5

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