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Critique Blu-Ray « Candyman » – Version 2021

Caractéristiques du Blu-Ray:

Ça commence comme ça:

Si les dernières tours du quartier de CabiniGreen ont été remplacées par des lofts branchés, aucun de ses anciens habitants n’a oublié Candyman. Une légende bien vivante que l’artiste peintre Anthony McCoy va raviver bien malgré lui. 

Ce que nous en pensons:

Candyman est devenu, au fil des années, une référence en matière de film d’horreur. Son réalisateur, Clive Barker, étant parvenu à créer un véritable mythe urbain. Qui, de notre génération, n’a pas essayé de prononcer 5 fois le nom du croque-mitaine devant sa glace ? Un statut d’œuvre culte qui n’est malheureusement pas valable pour les deux suites qui l’ont précédé.
C’est pourquoi l’annonce de ce qui paraissait être un reboot nous avait à la fois excités et inquiétés…

Candyman (Nia DaCosta) – Universal Pictures France – 2022

Alors ? Que dire de cette mouture 2021 ? Et bien, contre toute attente, ce long-métrage fait le job. Sans encore pouvoir parler du film culte, ce Candyman à de quoi étonner. 
Première bonne idée, nous proposer une suite plutôt qu’un reboot gore (comme beaucoup de films d’horreur sortis récemment, La colline à des yeux 1 et 2, Massacre à la tronçonneuse…). Une continuité cohérente avec l’intrigue originelle, qui plus est ! 
Seconde bonne idée, adapter le scénario aux faits divers qui frappent la communauté afro-américaine, sans pour autant jouer les moralisateurs.

La, pourtant très jeune réalisatrice, Nia DaCosta a su truffer son film de réussites visuelles. Utiliser des ombres chinoise pour raconter les histoires des précédents Candyman, la transformation physique d’Anthony (Yahya Abdul-Mateen II) symbolisant le mal qui le ronge… Cette version 2021, préfère de loin l’esthétique aux images chocs. 

Candyman (Nia DaCosta) – Universal Pictures France – 2022

De plus, comme dit plus haut, le scénario choisi par Nia DaCosta respecte l’œuvre originale en partant d’un principe simple. Une légende ne peut pas mourir. Elle se nourrit du bouche à oreilles, de la peur qu’elle inspire. Ainsi, Candyman est aussi intemporel qu’il est immortel. 
De même, par un astucieux twist, que nous nous garderons bien de vous dévoiler ici, la réalisatrice parvient à accentuer le côté implacable de la situation d’Anthony.

Enfin, nous terminerons en évoquant la splendide bande originale de Candyman. Son compositeur, Robert Aiki Aubrey Lowe parvient, non seulement à sublimer le thème original, mais apporte au film les derniers frissons nécessaires à le rendre inoubliable. 

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Loin d’être le fiasco que nous attendions, Candyman, version 2021 est un excellent film. Ne reniant pas l’héritage apporté par son créateur, Clive Barker, Nia DaCosta y amène la modernité nécessaire à propulser le croque-mitaine à notre époque. Esthétique soignée, musique aussi angoissante qu’enivrante, cette suite est la plus réussi des trois.

Les bonus:

Ceux qui en veulent toujours plus vont être comblés. Universal Pictures France leur offre des bonus comme s’il en pleuvait et surtout tous plus intéressants les uns que les autres:

Cette chronique a été réalisée à partir d’un Blu-Ray offert par l’attachée de presse du groupe Universal Pictures France.

Notre note:
4.5/5

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