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Critique Dragon Ball Super – Tome 16

Caractéristiques de l’album:

Ça commence comme ça:

Granola, aveuglé par la rancœur qu’il porte à Freezer, conclut un marché avec le dragon de la planète Cereal afin de devenir le guerrier le plus puissant de l’univers. Inquiété par cette nouvelle menace, Elec, le chef des Heaters, décide de mentir à Goku et Vegeta pour qu’ils affrontent le cerealien…  

Ce que nous en pensons:

Alors que Dragon Ball Super nous avait habitué à un rythme effréné, ce seizième tome marque une certaine fracture. 
En effet, si jusqu’ici les chapitres de transition étaient assez vite expédiés, Akira Toriyama et Toyotaro semblent ralentir la cadence pour mieux développer leurs personnages.

Ainsi, dès les premières pages, à défaut d’action, le duo de mangakas enchaîne les révélations. Du passé des Nameks au rôle des Heaters dans le conflit entre l’armée de Freezer et les Cerealiens, ce tome est peut-être le plus intéressant de cette nouvelle saga. 
Même des personnages emblématiques, que nous pensions pourtant connaître par cœur, se montrent sous un jour nouveau. 
L’entraînement de Vegeta auprès de Beerus nous permet de découvrir la faiblesse du prince Saiyan. Celui que nous connaissions fier et orgueilleux, cache en fait la honte qu’il ressent face au passif du son peuple. 

L’autre originalité de ce nouvel arc réside dans son antagoniste. Granola n’est pas un génie du mal comme ceux que nos héros ont déjà affrontés. Le cerealien n’a pas un mauvais fond, il est juste aveuglé par sa rancœur envers Freezer et les Saiyans. 
De même, Goku et Vegeta se font manipuler par les Heaters ce qui ajoute une saveur nouvelle au scénario. 
Enfin, que les amateurs d’action se rassurent, la fin de cet album marque le retour des combats acharnés comme seul Dragon Ball sait nous les offrir. 

Après plusieurs arcs enchaînés à un rythme effréné, Dragon Ball Super ralentit la cadence.  Une cassure bénéfique au scénario qui en devient plus intéressant encore, puisque des personnages emblématiques, comme le peuple Namek ou même Vegeta nous livrent ici de nouveaux secrets. Granola, quant à lui, se montre être un antagoniste aussi charismatique qu’original. Loin de sombrer dans la routine, la saga Super ne fait que monter en puissance au fil des tomes. 

Cette chronique a été réalisée à partir d’un album offert par l’attachée de presse des Éditions Glénat.

Notre note:
4/5

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