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Critique « Les mondes électriques – Tome 1 – Louise »

Caractéristiques de l’album:

Ça commence comme ça:

Leur mère venant d’être hospitalisée, Louise et Jason vont devoir vivre pendant quelque temps chez leur tante. Qui dit nouvelle ville, dit nouvelle école, une épreuve de plus que le jeune garçon appréhende énormément. Pourtant, contre toute attente, il s’intègre plutôt bien ce qui est loin d’être le cas de sa grande sœur. Une rentrée banale qui va bientôt tourner au cauchemar lorsqu’une tempête transforme les adultes en monstres sanguinaires…

Les mondes électriques (Christophe Alliel) – Glénat – 2022

Ce que nous en pensons:

Depuis quelques années, nous connaissons un zombie revival qui a pris une ampleur démesurée. En effet, que ce soit au cinéma, en littérature, à la télévision et bien sûr en bande dessinée, les « rodeurs » sont partout. 
Une surexposition ayant mené bon nombre de personnes à la limite de l’overdose. Pourtant, avec Les mondes électriques, l’artiste Christophe Alliel nous en propose une relecture tellement audacieuse qu’il parvient à nous faire oublier, le temps de quelques pages, notre écœurement.

Bien connaître les règles du genre pour mieux s’en affranchir. Voilà comment décrire ce premier tome. Les mondes électriques – Louise démarre comme tous les récits d’apocalypse zombie. Les personnages nous y sont présentés dans un univers très ancré dans le réel. Ici, une rentrée des classes comparable à celle qu’on vécu des milliers d’élèves. 
Puis, sans trop prévenir, Christophe Alliel nous fait basculer dans l’horreur. Cependant, contrairement aux œuvres de référence du genre, qui nous laisse souvent dans le flou en ce qui concerne les origines de la « pandémie », ici nous avons un début d’explication.

Les mondes électriques (Christophe Alliel) – Glénat – 2022

Deuxième différence, qui n’est pas des moindres, habituellement, comme leur nom l’indique, les morts-vivants sont décédés. Dans Les mondes électriques, si nous retrouvons bien l’aspect belliqueux et violent de ces monstres, il s’agit de personnes bien en vie qu’un mal étrange transforme en véritables bêtes humaines.
Enfin, l’idée de placer des enfants au cœur de l’intrigue  est tout simplement brillante. Cela crée immédiatement un lien empathique entre les lecteurs et ces très jeunes héros. 
À tout cela, viennent s’ajouter un rythme soutenu, des twists omniprésents et de l’action bien dosée. 

Les mondes électriques (Christophe Alliel) – Glénat – 2022

Pour terminer cette critique, nous nous devons de saluer le travail graphique de Christophe Alliel
La mise en page, certes classique, permet de déchiffrer les actions sans effort. Un style d’une efficacité redoutable renforcé par un coup de crayon très réaliste. 
De plus, la colorisation, même si elle est assistée par ordinateur, reste dans cette optique du « vintage » avec une palette de couleur pastelle du plus bel effet. 

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Nous qui sommes férus de récits horrifiques, voilà bien longtemps que nous n’avions pas été aussi agréablement surpris par ce genre. L’artiste Christophe Alliel, redonne, avec ce premier tome Des mondes électriques, un  nouveau souffle à l’apocalypse zombie. Un défi d’autant plus compliqué à relever que l’univers des morts-vivants est déjà très largement représenté dans le neuvième art. Si vous cherchez une histoire originale et passionnante, pleine d’action et de retournements scénaristiques, foncez sur Les mondes électriques – Tome 1 – Louise

Cette chronique a été réalisée à partir d’un album offert par l’attachée de presse des Éditions Glénat.

Notre note:
4/5

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