Voilà pour le scénario, mais La Petite Mort, c’est avant tout un humour aussi noir que ses orbites et ce tome 1.5 ne fait pas exception à cette règle. Davy Mourier se lâche une nouvelle fois nous offrant ainsi des moments d’anthologies quitte parfois à flirter avec le mauvais goût. Qu’importe, c’est la touche de l’auteur, ne rien s’interdire et laisser aux lecteurs le choix d’adhérer ou non à son humour.
Pourtant, au milieu de ce grand « n’importe quoi » se glisse un petit moment à vous glacer le sang dans les veines. En effet, La Petite Mort nous raconte un récit d’un bien triste réalisme. Là, tout se fige, le dessin se fait moins caricatural (La Petite Mort dessine mieux que son papa Davy Mourier), le fusain remplace l’encrage informatique et nous nous laissons transporter par la beauté macabre de ce conte moderne.
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