Ce que nous en pensons:
Avant de commencer, il est important de souligner le fait que nous ne sommes pas des spécialistes des westerns. Pour tout dire, à part les films avec Terrence Hill et Bud Spencer nous n’en avons vu aucun. Donc, d’avance pardon pour les éventuelles énormités qui pourraient s’être glissées dans cet article.
Pour un long-métrage datant de 1971, les Charognards dispose d’un scénario qui a vraiment bien vieilli. Tout commence par des personnages à la psychologie très fouillée. Le réalisateur, Don Medford ne se contente pas ici d’opposer des « gentils » à des « méchants ». Bien au contraire, que ce soit d’un côté comme de l’autre, les personnages principaux sont très nuancés. Franck Calder, interprété par Oliver Reed (Chromosome 3, Les aventures du baron de Münchhausen...) est certes un bandit de grand chemin qui n’hésite pas une seconde à abuser de son institutrice de fortune, mais il se montre à plusieurs reprises assez chevaleresque avec elle. Mélissa, jouée par Candice Bergen (Miss détective, Sex and the city, le film…) oscille quant à elle entre soumission et rébellion, ce qui fait d’elle une femme aussi complexe que moderne. Enfin, Brandt Ruger campé par Gene Hackman (Superman 2 et 3, Impitoyable…) fait parti de ces personnages que l’on adore détester. Mari aussi volage que violent, il est aussi un chasseur d’homme peu courageux qui préfère tuer de loin. Pourtant, il s’avère être un grand seigneur par moments.
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